JOE BONAMASSA : Dusty Bowl (2011)
Joe Bonamassa est assurément un passionné de studio. On le connaissait véritable accroc de la scène mais on était loin de penser qu'il deviendrait aussi prolifique dans la réalisation d'albums aussi divers soient-ils musicalement ! Un peu à l'image d'un Warren Haynes (une de ses influences), Joe laisse fièrement ses empreintes sonores dans tous les studios où il se retrouve, soit à titre personnel, soit en tant qu'invité, et nous les passionnés de la six cordes nous n'allons sûrement pas nous plaindre ! Alors donc voilà, lorsqu'il n'est pas en studio ou sur la route avec Black Country Communion, et qu'il n'est pas invité à faire le bœuf aux quatre coins du globe
(c'est rare), eh bien il rentre en studio et laisse aller son inspiration du moment, qui actuellement semble plus orientée Big Rock Hard que Blues ! Ce nouvel album de Mister Bonamassa transpire énormément les atmosphères Classic Rock Seventies comme le confirment des titres du style "Black Hung Heartache" ou "Dusty Bowl", et il faudrait être sourd pour ne pas se rendre compte
que bluesman newyorkais est aussi un grand fan de Deep Purple et Led Zep !
Mais Joe Bonamassa ne renie pas pour autant les autres atmosphères dont il est friand comme la country music et bien évidement le blues, et c'est tout naturellement qu'on retrouve des petites perles bien sympas enregistrées avec quelques amis, comme "Sweet Rowena" avec Vince Gill, "Tennessee Plates" avec John Hiatt, ou le "Heatbreaker" (Paul Rodgers) avec Glenn Hughes, inconstestablement un très bon album, qui semble correspondre à la suite musicale logique des précédents « Ballad of John Henry » ( 2009 ) et "Black Rock" en 2010 !
Joe Bonamassa est devenu depuis quelques années une des figures du Blues Rock mondial,
et à l'écoute de ce nouvel album, on ne peut que confirmer la valeur du Monsieur !
John Molet